Les otaries
Plusieurs espèces d'otaries vivent à Marineland :
les otaries de Patagonie
:
, les otaries de Californie
, les otaries du Cap
. Mais elles ont toutes des points communs : assez bruyantes, elles s'expriment haut et fort dans la colonie : rugissements, aboiements, beuglements, grognements et bêlements pour les plus petits. Les batailles entre otaries sont violentes et très fréquentes : les mâles se battent entre eux pour rivaliser lors des accouplements, ils peuvent aussi s'en prendre à une femelle récalcitrante, ou mettre à mort un petit lorsqu'ils sont frustrés. La morsure fait partie des modes de communication des otaries. A l'état sauvage, une otarie est un animal dangereux qu'il ne faut pas surprendre ou importuner. L'otarie a la particularité d'ingurgiter des pierres (jusqu'à 11 kg de graviers trouvés dans l'estomac d'une otarie de Patagonie !). On suppose que le but est soit de se lester en plongée, soit de faciliter la digestion. Les colonies d'otaries élisent domicile sur des plages de galets, au pied de falaises ou sur des rochers pour la saison de la reproduction. Les femelles mettent bas au sec mais chassent exclusivement en mer. Le bébé ou chiot apprend progressivement à se familiariser avec l'élément liquide, avant de s'aventurer au large. Il est allaité pendant 6 à 12 mois pour les otaries de Californie, 9 à 11 mois chez les otaries du Cap, et 1 à 2 ans chez les otaries de Patagonie. La longévité des otaries varie de 20 à 30 ans selon les espèces.
L'Otarie de Steller
L’otarie de Steller est la plus grande otarie du monde : elle domine les 14 espèces d’otaries par ses 3 m pour une tonne (le mâle). La femelle mesure 2,20 m pour 270 kg. Elle peuple tout le Pacific Nord, des côtes californiennes et d’Alaska aux côtes japonaises. Elle utilise 4 types d’habitat en fonction de la fonction de la période de l’année : la roquerie est le lieu ou se déroulent les naissances pendant l’été.
L'otarie de Steller est une espèce menacée : depuis le début du XXème siècle, elle a subi des campagnes d’abattage massives (55 000 individus tués) pour protéger les ressources de pêche. Au point qu’au milieu du XXème siècle, une roquerie qui comptait habituellement 1200 naissances, n’en comptait plus que 10. Depuis 1970, l’otarie de Steller fait partie des espèces menacées, et donc protégées sur le continent Nord Américain. D’après les dernières études canadiennes, les populations sont de nouveau en augmentation depuis les années 90
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