mardi 25 novembre 2014

animaux sauvages (l'hyène)

hyène


L'histoire des hyènes est bien documentée par l'existence de nombreux fossiles. Elles partagent un ancêtre commun avec les mangoustes et les civettes et genettes ; la divergence entre leurs lignées se serait produite à la fin de l'oligocène, il y a 29 à 26 millions d'années. De fait, les ancêtres des hyènes ressemblaient aux civettes, petits mammifères nocturnes de la famille des viverridés, bas sur pattes, très élégants avec leurs airs de chat, leur nez pointu et leur longue queue. C'est le cas d'Ictitherium, qui vivait en Grèce il y a 26 millions d'années, ou de Plioviverrops, qui occupait l'Eurasie il y a 20 à 22 millions d'années.
Les hyénidés apparaissent il y a 18 millions d'années, au miocène inférieur ; elles se répandent rapidement en Eurasie puis font leur apparition en Afrique il y a 14 millions d'années. Aucune espèce ne dispose alors de mâchoires capables de broyer des os comme en ont les hyènes actuelles. Elles se diversifient ensuite en deux lignées, l'une conduisant au protèle (curieux cousin des hyènes se nourrissant principalement de termites), l'autre aux hyènes stricto sensu.
À la fin du miocène, il y a entre 7 et 11 millions d'années, il existait pas moins de 24 espèces de hyènes. Elles ont désormais l'allure que nous leur connaissons aujourd'hui. De cette époque date Adcrocuta eximia, une hyène robuste, la première connue à être capable de broyer des os.
Les genres actuels de hyènes, Hyaena, Parahyaena et Crocuta apparaissent en Afrique à la fin du pliocène (le plus vieux fossile connu est âgé de 3,7 millions d'années), suivi par le genre Proteles (le protèle) au début du pléistocène. Au cours du pléistocène, on connaît encore 9 espèces d'hyènes. Au pic de leur expansion, elles occupent toute l'Afrique, à l'exception des forêts denses humides, l'Europe et l'Asie. Pachycrocuta brevirostris, qui atteignait 1 mètre au garrot et avait la taille d'un lion (c'est le plus gros hyénidé connu), habitait l'Europe au pléistocène moyen, il y a environ un million d'années. Il y a quelque 120 000 ans, l'hyène des cavernes (Crocuta spelaea — ou, pour certains auteurs qui la considèrent comme une sous-espèce de l'hyène tachetée, Crocuta Crocuta spelea) est encore répandue dans une grande partie de l'Europe. Très semblable à l'hyène tachetée actuelle, elle est cependant deux fois plus grande et habite dans un environnement plus froid de prairies et de forêts.
Limitée aujourd'hui au continent africain et à une partie de l'Asie (Asie occidentale et centrale), la famille des hyénidés rassemble quatre espèces fort différentes : d'un côté, le protèle (Proteles), très amateur de termites ; de l'autre l'hyène tachetée (du genre Crocuta), et l'hyène rayée et l'hyène brune (du genre Hyaena).
Le milieu qui a véritablement favorisé le développement des hyènes est la savane. Son extension dans le courant du tertiaire s'est accompagnée de la prolifération des herbivores et de leurs prédateurs. Alors que les arbres de la forêt sont lents à pousser et ne se renouvellent que très partiellement chaque année, la savane a une productivité annuelle à l'hectare de dix à cinquante fois plus importante. L'abondance de ces pâturages est pour beaucoup dans la richesse de la faune africaine. Comme d'autres carnivores, les hyènes, et plus particulièrement les hyènes tachetées, ont bénéficié du nombre et de la diversité des proies. Leurs très grandes capacités d'adaptation, l'éclectisme de leur régime leur ont permis de se répandre sur les quatre cinquièmes de l'Afrique, du Sahel subdésertique jusqu'aux portes de la grande forêt.

Hyène tachetée (Crocuta crocuta)

 
Avec la tête et l'avant du corps puissants, le dos fuyant et le pelage souvent ébouriffé, l'hyène a une silhouette facilement identifiable. Le bout du museau est foncé et la fourrure présente des marques noires sur son poil brun-jaune.
Sa mâchoire est étonnamment puissante. Aucun autre animal ne peut infliger de pareilles morsures. Sur les 34 dents que possède l'hyène (par demi-mâchoire : incisives : 3/3 ; canines : 1/1 ; prémolaires 4/3 ; molaires : 1/1), les carnassières, c'est-à-dire la dernière prémolaire supérieure et la molaire inférieure, sont particulièrement développées. Sur la prémolaire, la pression atteint 800 kg, ce qui revient à 3 tonnes par cm2 ! Aucun os, même le plus dur, ne peut résister à une telle force.
Les sens de l'hyène sont bien aiguisés, en particulier son odorat et son ouïe. Ses grandes oreilles externes captent une large fréquence sonore, puisqu'elles sont sensibles à certains ultrasons.
Peu élégant dans sa démarche et dans son galop du fait que son arrière-train est plus bas que son train de devant, l'animal est cependant rapide et endurant. Il peut atteindre de 50 à 60 km/h et trotter sur de longues distances sans fatigue apparente.
La queue de l'hyène n'est pas très longue, mais elle forme une vraie touffe et sert de signal d'avertissement : dressée et ébouriffée, elle trahit l'état d'excitation de l'animal, prêt à attaquer ; ébouriffée et rabattue sur le bas du dos, elle indique un intérêt évident pour un congénère ; placée entre les jambes, elle signifie la soumission ou le désir de fuir.
Outre l'appareil génital externe de la femelle qui est très particulier et ressemble étrangement à celui du mâle, l'appareil digestif de l'hyène tachetée est caractéristique de l'espèce. La puissance de ses sucs gastriques d'abord, puis les facultés d'absorption de sa muqueuse intestinale lui permettent de récupérer des substances assimilables, non seulement dans les os mais aussi dans les fèces d'autres carnivores. En outre, si la nourriture est abondante, son estomac l'autorise à en ingérer des quantités considérables en un seul repas. Une telle faculté d'adaptation alimentaire est exceptionnelle et permet à l'hyène de vivre dans des milieux très différents et de survivre dans les conditions les plus défavorables, là où aucune autre espèce ne réussirait.
Les deux glandes anales de l'hyène ouvrent dans le rectum et servent au marquage. Ces glandes sécrètent une matière odorante caractéristique de chaque individu. Après avoir reniflé un brin d'herbe, l'animal le fait glisser sous son ventre, sans doute pour exciter la glande anale, puis le dirige jusqu'à celle-ci qui sort alors vers l'extérieur du rectum pour le marquage. Chez l'hyène brune, la sécrétion est double : l'animal dépose sur la tige une matière blanche au-dessous d'une matière noire.
Hyène rayée (Hyaena hyaena)
Plus petite que l'hyène tachetée : de 30 à 40 kg. Mâle plus lourd que la femelle.
Identification : tête plus fine que celle de l'hyène tachetée ; mâchoire et dents également puissantes. Oreilles très pointues. Pelage gris, zébré de noir sur les côtés de la tête, le dos et les flancs. Bout du museau, gorge et bas des pattes noirs. Des poils plus longs autour du cou et sur l'échine lui font une sorte de crinière.
Répartition : de la Mauritanie à l'Inde et de l'Asie centrale à l'Afrique orientale (ne dépasse pas la Tanzanie vers le sud). Contrairement à l'hyène tachetée, l'hyène rayée est moins dépendante de l'eau, ce qui lui permet de coloniser des régions arides comme la bordure nord du Sahara, le Moyen-Orient et la péninsule arabique. Elle y habite les zones rocheuses qui lui fournissent de nombreux abris.
Alimentation : nettement plus omnivore que l'espèce tachetée, elle consomme des mammifères, des fruits, des insectes et des reptiles. Elle chasse les petites proies et mange les espèces de plus grande taille sous forme de charognes.
Comportement : l'hyène rayée vit essentiellement en solitaire ou en famille (couple et jeunes). Dans ce dernier cas, les femelles n'ont pas un rôle dominant vis-à-vis des mâles et les deux sexes sont parfaitement différenciés.
De mœurs nocturnes, l'hyène rayée parcourt chaque nuit des kilomètres (beaucoup plus que l'hyène tachetée) pour trouver sa nourriture. Ce faisant, elle rencontre de nombreux individus de son espèce qu'elle salue en laissant renifler ses glandes anales par son congénère. Sans défendre véritablement un territoire, les animaux ont tendance à effectuer un marquage autour des lieux où ils se rencontrent.
Les hyènes rayées sont peu bruyantes dans les régions où elles cohabitent avec les hyènes tachetées, mais elles le sont bien davantage quand elles sont seules, comme au Moyen-Orient ou en Inde. La mise-bas a lieu dans un terrier après seulement 90 jours de gestation. Peu précoces, les nouveau-nés sont sourds et aveugles pendant les premiers jours, mais leur pelage et leur coloration sont déjà identiques à ceux de l'adulte. La femelle est dotée de six mamelles pour nourrir les 1 à 6 jeunes de chaque portée. Très vite, le père, la mère ou les jeunes d'une portée précédente apportent de la nourriture au terrier. Le sevrage a lieu vers 3 ou 4

Hyène brune (Hyaena brunnea)

Un peu plus grande que l'hyène tachetée, elle donne davantage une impression de puissance : de 35 à 50 kg. Mâle légèrement plus lourd que la femelle.
Identification : pelage brun foncé avec de longs poils sur le dos et les flancs et une collerette claire en arrière de la tête.
Répartition : remplace l'hyène rayée en Afrique australe. On la rencontre essentiellement autour des déserts de Namibie et du Kalahari ainsi que dans les zones subdésertiques voisines.
Alimentation : l'hyène brune mange un peu de tout, mais semble mal adaptée à la chasse. Ses tentatives de capture de springbok, cette petite antilope d'Afrique australe, sont le plus souvent vaines, même s'il s'agit d'un faon. Aussi préfère-t-elle parcourir les grèves et les plages de Namibie à la recherche de cadavres rejetés par la mer : poissons, oiseaux, cétacés ou otaries. Elle fait également son affaire des charognes qu'elle trouve à l'intérieur des terres et même des ordures ménagères de certaines villes comme Johannesburg ou Pretoria. Elle se repaît aussi de petites proies (rongeurs, lézards, insectes) et de fruits, comme les coloquintes, qui lui apportent de l'eau.
Comportement : les hyènes brunes vivent solitaires dans le cadre de petits groupes familiaux occupant des territoires de 200 à 600 km2. Les groupes sont composés de 4 à 6 adultes et, selon les saisons, d'un nombre variable de jeunes. L'espèce est franchement nocturne, parcourant près de 30 km par nuit à la recherche de nourriture. Les comportements rituels de prise de contact (érection de la crête dorsale, reniflement de la tête et des glandes anales, mordillements...) sont très variables selon le sexe, le clan ou la personnalité des individus qui se rencontrent. Les séquences de marquage sont très développées. La poche anale de l'hyène brune forme un sillon dans lequel la tige de graminée glisse et reçoit deux gouttes de substance pâteuse. La première goutte est blanche et la seconde, placée juste au-dessus de la première, est noire. L'animal effectue en moyenne deux ou trois marquages par kilomètre et davantage en périphérie du territoire.
La reproduction de l'hyène brune ressemble à celle de l'hyène rayée, mais la femelle n'a que quatre mamelles.

Protèle (Proteles cristatus)

Espèce la plus originale de la famille, le protèle ressemble à une petite hyène en nettement plus léger : de 8 à 12 kg.
Identification : silhouette fine, museau pointu et délicat. Pelage jaune clair à roux ; longs poils sur le dos et les flancs, crinière sur l'encolure. La mâchoire, très différente de celle des autres hyénidés, n'a parfois que 24 dents : les canines ressemblent à des crocs, mais les molaires et les prémolaires sont minuscules et coniformes. Non fonctionnelles, elles peuvent même manquer totalement chez certains animaux.
Répartition : Est et Sud de l'Afrique, avec entre les deux une zone de 1 500 km d'où les protèles sont absents. Le climat actuel doit y être trop humide pour eux.
Alimentation : se nourrissant essentiellement de termites, le protèle capture ses proies en léchant le sol à brefs coups de langue. Même s'il avale en même temps beaucoup de terre, sa salive est suffisamment collante pour bien attraper les insectes. Certaines espèces ont sa préférence. En été, en Afrique australe, il chasse la nuit les Trinervitermes qui se déplacent en colonies à la surface du sol. En une nuit, un protèle peut consommer 200 000 termites. En hiver, il chasse de jour les Hodotermes, seules proies alors disponibles.
Comportement : comme les colonies de termites sont dispersées, chaque protèle parcourt seul son domaine à la recherche de sa nourriture. En même temps, il le marque régulièrement comme le font les autres hyénidés. On compte 120 marques déposées en 2 heures en zone frontalière contre seulement 1 marquage toutes les 20 minutes en région plus sûre. En cas de disette, les animaux peuvent se regrouper et se nourrir ensemble, ce qui évite les dépenses d'énergie inutiles liées aux conflits et augmente les chances de succès. Les affrontements territoriaux reprennent à l'époque de la reproduction. Les mâles parcourent alors de grandes distances à la recherche de femelles en chaleur qui, elles, restent sur leur territoire.
Les jeunes viennent au monde nus et sans défense après 3 mois de gestation. Ils restent un mois et demi à 2 mois dans le terrier avant de sortir. Un mâle participe souvent à leur élevage, les gardant quand la femelle part se nourrir. Il s'agit habituellement d'un animal vivant sur le territoire voisin et qui n'est pas forcément le père. Les jeunes commencent à goûter aux termites vers 3 ou 4 mois et sont indépendants à la saison des amours suivante.
C'est une espèce polygame. Les femelles matures donnent habituellement naissance à un ou deux petits par an après une période de gestation de 110 jours. Les petits naissent dans les terriers que la famille occupe toute l'année. Les mâles n'ont aucun rôle parental. Les petits viennent au monde les yeux ouverts et capables de se déplacer. Ils sont d'un noir charbon et possèdent leurs canines et incisives. Ils montrent dès leur naissance un fort caractère agressif.

À neuf mois, ils mangent de la viande. À l'âge de la puberté, les jeunes mâles émigrent et rejoignent d'autres clans dans lesquels ils peuvent tenter de s'imposer.
En savoir plus sur http://www.pratique.fr/hyene-hyenes.html#mfsq0ZWQIiZsKy6P.99

animaux sauvages (le puma)

puma
Le puma est un félin qui vit sur le continent américain. Il est parfois appelé couguar oulion des montagnes. Il vit dans des régions très différentes, de la forêt à la prairie en passant par le désert. Le puma est un animal difficile à observer et solitaire.
Le pelage du puma est uniforme. Sa couleur va du brun roux dans les régions tropicales au gris jaune dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc. La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l'animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs dans les régions froides.
En moyenne, le mâle mesure entre 1 mètre et 2,30 mètres, le record étant de 2,90 mètres, queue comprise. Celle-ci représente un tiers de la taille de l'animal. La masse du puma est comprise entre 28 et 103 kg ; le plus gros individu connu pesait 120 kg. Sa taille varie de 60 à 76 cm à hauteur à l'épaule. La femelle est plus petite et moins lourde. En outre, les espèces de pumas se différencient par leur taille : les plus grands spécimens vivent dans lesMontagnes Rocheuses et en Patagonie, alors que l'on rencontre les plus petits dans les régions proches de l'équateur.
La silhouette du puma est fine et musclée et son postérieur est plus haut que sa tête ce qui lui permet de sauter facilement. Sa longue queue (entre 53 et 81 cm), plus foncée à son extrémité, est l'une des caractéristiques du puma. Enfin, il possède des griffes longues, pointues et rétractiles et quatre doigts. Ses pattes de derrière sont plus larges et puissantes que celles de devant, ce qui lui permet de bondir efficacement et d'avancer aisément dans la neige ou sur un terrain escarpé.
Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d'oreilles courtes et écartées qui lui donnent une ouïe exceptionnelle. La puissance de ses mâchoires est plus grande que celle de n'importe quel chien. La fourrure du menton est blanchâtre ainsi que le museau. La truffe est rose et son odorat est très développé. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large. Le puma est capable de bien voir dans l'obscurité.
Le puma peut courir jusqu'à 50 km/h, c'est-à-dire beaucoup moins vite qu'un guépard. Mais ses qualités physiques lui permettent de franchir jusqu'à sept mètres d'un bond à partir d'une position fixe, et sauter jusqu'à deux mètres cinquante en hauteur. Il se déplace en silence. C'est un animal qui nage bien, mais il ne le fait qu'en cas de menace. Pour les besoins de la chasse ou en cas de menace, il est capable de grimper aux arbres et de faire preuve d'une grande agilité. Le puma a peu de prédateurs, mais en Amérique centrale et Amérique du Sud, il peut être attaqué par le jaguar.
Les cris du puma diffèrent selon les circonstances : ils peuvent être très aigus et ressemblés à un sifflement en période de rut ; ils peuvent faire aussi penser à un fort ronronnement. Enfin, pendant la saison de l'accouplement, les pumas émettent des sortes de miaulements puissants. Le puma ne rugit pas contrairement au lion.


Les pumas chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Les pumas peuvent fondre sur un animal du haut d'une branche : c'est la chasse à l'affût. Ils tuent leur proie en mordant la base du crâne, brisant ainsi le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours avant de revenir pour s'en nourrir.
Les pumas attaquent rarement l'Homme, mais cela peut arriver, surtout lorsque des personnes s'aventurent dans des zones sauvages et privent le puma de ses proies habituelles.
À la naissance, les pumas pèsent de 600 à 800 grammes et ont un pelage brun jaunâtre avec des points noirs ou marron qui disparaissent vers l'âge de 16 mois. Les chatons ouvrent les yeux à dix jours et mangent de la viande à six semaines, mais l'allaitement dure plus de trois mois. Il arrive qu'un mâle attaque et tue les chatons. Dans son environnement naturel, un puma vit environ huit à dix ans ; en captivité, sa longévité peut dépasser 25 ans.
Les civilisations précolombiennes respectaient le puma comme un dieu ou un être surnaturel, à l'instar du jaguar. Pour les Incas, lors des éclipses de Soleil, Int, dieu du soleil était dévoré par un monstre céleste assimilé à un puma. Les Anasazis lui vouaient un culte.

dimanche 23 novembre 2014

animaux sauvages (le chacal)

Chacal 
est le nom vernaculaire désignant en français plusieurs espèces de petite ou moyenne taille de la famille des Canidés. Comme le loup et lechien, ils appartiennent au genre Canis.
On les trouve en Afrique et en Asie. Les chacals occupent une niche écologique semblable à celle du coyote en Amérique du Nord. Ils peuvent parfois se joindre à un petit groupe, mais ils chassent généralement seuls. De nature opportuniste, ils se nourrissent principalement de charognes et de fruits et chassent de petites proies : petits mammifères, insectes, grenouilles, lézards et oiseaux.
Les caractéristiques générales des chacals sont celles des Canidés et du genre Canis, avec des différences pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations, notamment sur leur constitution physique ou leur mode de vie respectif.
Ils partagent toutefois plusieurs caractéristiques communes à la majorité des espèces comme la communication orale qui est très importante chez tous les chacals.
Toutefois la gamme des cris est un peu différente selon les espèces.
Les chacals à chabraque et dorés ont un registre plus étendu et sont bien plus bavards. Pour se reconnaître, les chacals à chabraque glapissent (cependant parfois hurlent), tandis que les chacals dorés hurlent (cependant parfois glapissent). Ces derniers émettent une sorte de reniflement à l'approche d’un danger. Les deux espèces poussent de longs hurlements perçants tout en courant, entrecoupés d’aboiements très courts, qui servent à rassembler la meute avant la chasse.
Le chacal rayé est plus silencieux. D’une voix basse, il émet des glapissements ou des aboiements.
Le cri du chacal de Simien est aigu et répété.
les éspèces :

animaux sauvages (les otaries)

Les otaries

Plusieurs espèces d'otaries vivent à Marineland :

 les otaries de Patagonie

:

, les otaries de Californie

, les otaries du Cap

. Mais elles ont toutes des points communs : assez bruyantes, elles s'expriment haut et fort dans la colonie : rugissements, aboiements, beuglements, grognements et bêlements pour les plus petits. Les batailles entre otaries sont violentes et très fréquentes : les mâles se battent entre eux pour rivaliser lors des accouplements, ils peuvent aussi s'en prendre à une femelle récalcitrante, ou mettre à mort un petit lorsqu'ils sont frustrés. La morsure fait partie des modes de communication des otaries. A l'état sauvage, une otarie est un animal dangereux qu'il ne faut pas surprendre ou importuner. L'otarie a la particularité d'ingurgiter des pierres (jusqu'à 11 kg de graviers trouvés dans l'estomac d'une otarie de Patagonie !). On suppose que le but est soit de se lester en plongée, soit de faciliter la digestion. Les colonies d'otaries élisent domicile sur des plages de galets, au pied de falaises ou sur des rochers pour la saison de la reproduction. Les femelles mettent bas au sec mais chassent exclusivement en mer. Le bébé ou chiot apprend progressivement à se familiariser avec l'élément liquide, avant de s'aventurer au large. Il est allaité pendant 6 à 12 mois pour les otaries de Californie, 9 à 11 mois chez les otaries du Cap, et 1 à 2 ans chez les otaries de Patagonie. La longévité des otaries varie de 20 à 30 ans selon les espèces.

L'Otarie de Steller

L’otarie de Steller est la plus grande otarie du monde : elle domine les 14 espèces d’otaries par ses 3 m pour une tonne (le mâle). La femelle mesure 2,20 m pour 270 kg. Elle peuple tout le Pacific Nord, des côtes californiennes et d’Alaska aux côtes japonaises. Elle utilise 4 types d’habitat en fonction de la fonction de la période de l’année : la roquerie est le lieu ou se déroulent les naissances pendant l’été.
L'otarie de Steller est une espèce menacée : depuis le début du XXème siècle, elle a subi des campagnes d’abattage massives (55 000 individus tués) pour protéger les ressources de pêche. Au point qu’au milieu du XXème siècle, une roquerie qui comptait habituellement 1200 naissances, n’en comptait plus que 10. Depuis 1970, l’otarie de Steller fait partie des espèces menacées, et donc protégées sur le continent Nord Américain. D’après les dernières études canadiennes, les populations sont de nouveau en augmentation depuis les années 90
.

animaux sauvage (le léopard)

Le léopard

.A quoi ressemble-t-il ?

Ordre : Carnivore Famille : Alidade Genre : Panthère Taille : 1,00 à 1,90 m (hauteur au garrot 0,50 à 0,80 m et longueur de la queue 1,00 m) Poids : 30 à 90 kg Le léopard d’Afrique est la plus grande des sous-espèces de léopards. Son corps est long, son crâne large et ses pattes assez courtes. Le pelage un peu identique à celui du jaguar présente des rosettes sombres plus petites et plus nombreuses, donc plus denses. La couleur, la forme et la taille des rosettes varient selon la sous-espèce. La fourrure est également plus pâle dans les populations des zones désertiques, davantage grisâtre pour celles des régions froides et jaune orangée pour les individus des régions tropicales. Le pelage de la partie inférieure du corps est généralement plus clair. Longévité : 20 ans

Où vit-il ?

Que mangent les léopards ? Comment attrapent-ils leurs proies ?

Les léopards sont très forts, car ils mettent parfois leur nourriture dans les arbres pour qu'on ne la leur vole pas. Le léopard chasse pour lui et pour toute sa famille. Il se cache pour que sa proie ne fuie pas, donc il guette. Il mange beaucoup, et quand il a fini, un autre vient manger le reste de la proie. Il aime se reposer ensuite dans une grotte ou dans un arbre. Le léopard a un régime alimentaire très varié, il mange des termites, des damans, des grenouilles, des singes... et peut également manger des animaux comme l'impala ou l'antilope. Pour chasser, le léopard utilise la plus grande discrétion ; il se rapproche en rampant le plus près possible de sa proie (parfois à seulement un mètre) et la surprend en bondissant d'un coup. Le léopard utilise l'effet de surprise car il n'est pas assez rapide à la course. En moyenne, 1 tentative sur 4 est un succès. Souvent, il hisse sa proie dans un arbre car il redoute les hyènes qui pourraient lui voler son repas. Quand il attrape une grosse proie, il la laisse dans l'arbre pour la manger en plusieurs jours.

Comment éduquent-t-il leurs petits ?

La femelle léopard donne naissance à des enfants, d'environ 1 demi kilo. Elle les laisse cachés car il ne faut pas qu'ils soient vus par d'éventuels prédateurs (ex : les hyènes). Après plusieurs semaines ils pourront vivre « libres ». Au tout début de leur vie les jeunes léopards sont bruns et leurs taches ne se sont pas encore bien formées. Les petits apprennent, en jouant et en regardant leur mère, à chasser, à vivre. A l'âge de 3 mois, les jeunes ne sont plus nourris au lait mais à la viande que leur mère rapporte de la chasse, à cet âge là, ils commencent à suivre leur mère dans ses déplacements mais ils sont très vite fatigués. Un mâle quitte sa mère à l'âge de 15 mois, une femelle quelques mois plus tard ; chaque jeune doit maintenant trouver un territoire de chasse et vivre seul. Il n'est pas rare qu'une fille léopard revoie sa mère quelques fois pendant sa vie.

samedi 22 novembre 2014

animaux sauvage (le tigre)

Le Tigre 

Le tigre est un félin carnivore qui mesure de 2,00 à 3,00 m tandis que sa queue peut mesurer de 60 cm à 1 m. Il mesure entre 80 cm et 1.20 m au garrot. Le poids des mâles est de 100 kg à 350 kg et pour les femelles de 75 kg à 160 kg selon la sous-espèce.
Le tigre de Sibérie est le plus grand, le tigre du Bengale est de taille intermédiaire et le tigre de Sumatra est le plus petit.
Il peut vivre environ 26 ans en captivité, contre 8 ans dans la nature.
Les tigresses ont deux à trois petits tigreaux par portée, rarement plus.
Les tigres adultes mangent environ 50 kg de viande par jour. Lors d'une grosse prise, ils engloutissent jusqu'à 20 kg de viande d'un coup et cachent ce qui reste dans les fourrés. Il est également capable de rester plusieurs jours sans rien avaler.
On trouve le tigre en Inde et dans l'Asie du Sud-Est. Le tigre est un animal menacé de disparition car il a été chassé pour fournir un loisir aux gens.

Les sous-espèces du tigre[modifier]

  • C'est le plus grand de tous les tigres. Pour beaucoup de personnes, c'est aussi le plus beau. Il vit dans la neige une partie de l'année et son pelage est plus clair que celui du tigre du Bengale pour mieux s'y dissimuler.Le tigre de Sibérie
C'est le plus féroce de tous les tigres et le meilleur chasseur, le plus petit également et il ne vit que dans les forêts tropicales denses.
C'est le plus répandu. Seigneur de la jungle, il se trouve dans divers habitats, les prairies, les forêts claires, les forêts denses et les marécages. Il en reste 1800 dans le monde.
Très proche du tigre du Bengale, il vit en Chine, où il est devenu très rare.
Le tigre blanc n'est pas une espèce, sa couleur est due à ungène particulier dont les deux parents sont porteurs. Ses yeux sont bleu acier et il est très rare. On le trouve en Inde, où il est élevé.
C'est un cousin du tigre disparu maintenant, mais dont a retrouvé des fossiles. On en voit un dans le film d'animation L'Âge de glace qui s'appelle Diego.

Tigre en danger[modifier]

Il y a un siècle, on en comptait plus de 100 000 dans la nature. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 3 200, ce qui est très peu. Aujourd’hui, il est menacé d’extinction dans le monde entier. Sur huit espèces existant au 20e siècle, trois ont disparu. Alors, aujourd’hui, le tigre est menacé de ne plus vivre que dans les zoos.
Le tigre a trop longtemps été chassé pour sa fourrure et ses os, mais aussi car c'est un animal dangereux qui n'hésite par à s'attaquer à l'homme. Il est encore braconné par des chasseurs peu scrupuleux et par des braconniers qui vendent sa fourrure et ses os. La fourrure du tigre est vendue à plus de 1 000 dollars sur les marchés asiatique et ses os, eux, sont vendus pour être réduits en poudre et transformés en pseudo-médicaments vendus, à leurs tours, sur les marché asiatiques principalement.